La Grande Lessive® : «Avec ou sans eau ? ». (édition : Jeudi 19 octobre 2023)

« Avec ou sans eau ? » est la question posée en vue de l’installation éphémère de La Grande Lessive® dont le dispositif emprunte à l’étendage le fil tendu en plein-air et les pinces à linge en bois. De la sorte, les réalisations de format A4 se retrouvent suspendues à la manière d’effets vestimentaires mis à sécher. La durée l’exposition du linge dépend de l’évaporation de l’eau qui varie en fonction de la météo. Commencé avec des vêtements imbibés d’eau, l’étendage cesse, grâce à l’action du soleil et du vent, dès la disparation de l’humidité. Pour des réalisations plastiques (dessins, peintures, images numériques, etc.), qu’il pleuve ou qu’il vente, l’exposition commence avec le jour et prend fin avec la nuit.

Pluie, vaporisation, arrosage…

La pluie, si souvent redoutée lors de « Grandes lessives » se confirme une alliée créative lors d’un étendage « avec ou sans eau ? ». En effet, par temps sec, l’apparence des réalisations ne change pas, quand l’averse la métamorphose. À ce moment-là, les aléas atmosphériques interviennent dans le processus créatif. Et, dès l’instant où cette intervention est attendue, ou mieux espérée, les réalisations subissent pas de dommages, mais vivent !

À la place d’un vernissage, pourquoi ne pas organiser un « arrosage » qui prendra la forme d’une performance ? Les réalisations peintes à la gouache seront conçues en vue de subir un ultime traitement plastique au moyen d’un jet projeté par un tuyau d’arrosage, un arroseur automatique ou autre pulvérisateur à main installé au-dessus d’une pelouse pour que l’eau utilisée l’alimente.

La vaporisation présente un intérêt particulier pour tester différents états de l’eau. Elle devient le nuage ou la nuée qui la transporte. Diffusée à très petite dose, les effets du liquide sur la peinture sont moins rapides, mais pourtant aussi puissants que la dilution de la gouache obtenue en plongeant un support recouvert de pâte dans une bassine tel du linge à laver. Les deux méthodes peuvent être essayées et d’autres inventées, avec ou sans étuve, pour tester par exemple la vapeur.

Supposer protéger des réalisations en les insérant dans des pochettes plastiques à œillets amenuise la dimension artistique de La Grande Lessive®. L’enveloppe empêche l’eau de s’infiltrer et de modifier l’état de la réalisation, mais la pochette évoque trop les pratiques de l’école pour ne pas endommager tout élan artistique. De plus, le plastique pollue… « Avec ou sans eau ? » offre l’occasion de suspendre une réalisation aux yeux et au su de toutes et de tous, sans protection de ce type.

Dans l’intention d’explorer les effets de l’eau et de son absence sur la peinture, pourquoi ne pas recouvrir une partie des surfaces de ruban adhésif écologique avant de soumettre les autres à une pluie fine ou à un nettoyage à l’éponge pour diversifier les effets ? Pourquoi ne pas peindre en pleine pâte, sans adjonction d’eau, avant d’attendre que l’épaisse couche colorée se craquelle en séchant sous le souffle d’un sèche-cheveu ou du vent ? Comme aux premiers temps de l’humanité, de la terre appliquée à la main à même un support peut remplacer la peinture.

Autre expérience : comment se comporte une feuille de papier couverte de peinture et gorgée d’eau dans un congélateur ? Photographier les différentes étapes du trempage du support à sa décongélation, en passant par son aspect figé dans la glace, compose une piste de travail parmi d’autres afin de prendre en compte tous les états de l’eau : liquide, gazeux, solide. L’étude des conséquences de phénomènes très divers est, en effet, propice à la créativité et à la réflexion ; le choix de médias différents pour le faire (croquis, peinture, images numériques, etc.) aussi.

Des verbes pour expérimenter

Les mots aident à trouver des idées. Nous avons glané quelques-uns pour amorcer vos recherches. Vous pouvez vous en saisir ou en trouver d’autres avec le projet de leur donner corps dans des pratiques plastiques (dessin, peinture, collage, photographie, performance, installation, etc.) : éclabousser, humecter, baigner, éponger, essuyer, laver, délaver, blanchir, décrasser, nettoyer, doucher, toiletter, baigner, débarbouiller, abluer, ablution, arroser, étuver, bassiner, frotter, savonner, rincer, décrotter, dégraisser, détacher, imbiber, inonder, éclabousser, irriguer, humecter…Sécher, dessécher, assécher, mettre à sec, tarir, vider, déshydrater, étuver, faner, flétrir, racornir, essuyer, éponger, essorer, étancher…

Attention, sécher, c’est aussi être absent ou échouer… Derrière chaque mot s’en cachent d’autres qui éveillent de nouvelles images… Ainsi, avant la fin du XIXe siècle, le mot « désert » ne s’appliquait pas qu’aux étendues arides, mais aussi aux forêts ! Les possibilités de représentation sont infinies. Par conséquent, des choix s’imposent comme autant de bifurcations en direction de réalisations singulières.

Combien de mots en relation avec l’eau façonnent notre quotidien pour vivre dans notre appartement ou notre maison ? Quels vêtements et accessoires nous y rattachent ? En l’absence d’eau que deviendraient les gouttières et autres gargouilles, les robinets, les salles de bain, les imperméables, les bottes, les parapluies, etc. ? Quels aménagements deviendraient inutiles dans les villes et les campagnes : les ponts, les aqueducs, les ports, les canaux, les égouts, etc. À quoi ressemblerait notre vie sans se laver, boire, s’abriter de la pluie, rêver en regardant les nuages, cultiver, naviguer, etc. ?

Et, si l’eau montait, que ferions-nous ? Les portes te les fenêtres seraient-elles une aubaine ou un danger ? Où habiterions-nous et comment ? Comment nous déplacerions-nous ? Comment cultiverions-nous des plantes ? Que deviendraient les animaux ? Mettons des images sur des hypothèses. Racontons la vie à venir… ou ce qui restera de celle que nous connaissons, avec ou sans eau.

https://www.lagrandelessive.net/

La Grande Lessive® : « La couleur de mes rêves ». (édition : Jeudi 20 octobre 2022)

Quelle est la couleur de vos rêves en cette rentrée ? Nous nous permettons de poser cette question, car des rêves prendront la forme de dessins, peintures, photos ou collages suspendus à des fils au moyen de pinces à linge.

Créer dans un monde bouleversé et bouleversant, tisser des relations inédites au moyen de pratiques artistiques et ré-enchanter le quotidien le temps d’une journée représentent bien sûr des défis délicats à relever. Néanmoins, la carte de La Grande Lessive ® s’enrichit au gré de l’inscription de collectifs intergénérationnelsprêts à le faire. Cette installation d’art participatif et citoyen se confirme ainsi simple et fédératrice. Elle se compose de réalisations de format A4 conçues par toutes et tous, sans distinction de genres, d’âges, de compétences, de milieux sociaux et lieux d’habitation. Ensemble, nous inventons des cheminements pour interroger les enseignements, les cultures et les arts à partir d’un dispositif artistique qui détourne le principe des Grandes lessives d’autrefois. Des valeurs humanistes animent ce projet soutenu par un engagement bénévole et un atelier numérique partagé https://www.lagrandelessive.net/

La Grande Lessive® : « Jardins suspendus » (édition : Jeudi 25 mars 2021)

Invitation pour La Grande Lessive® du 25 mars 2021

Jardins suspendus est l’invitation adressée à tou·te·s pour La Grande Lessive® du 25 mars 2021. Le projet est d’accrocher au moyen de pinces à linge, sur un même fil, des jardins suspendus au format A4 conçus par une infinité de personnes afin de composer un immense jardin suspendu.

L’expression jardin suspendu s’applique en général à un jardin créé dans un lieu insolite et exceptionnel. En dépit de difficultés, un jardin existe là où il n’est pas commun d’en agencer un !

En mars 2020, La Grande Lessive® invitait à Fleurir ensemble ! fenêtres et balcons. Après un deuxième confinement, Jardins suspendusincite à repérer des espaces végétaux et des temps distincts de ceux qui nous sont familiers, ou à en inventer.

Les jardins suspendus de Babylone composent un exemple célèbre de ces lieux où se mêlent mythe et réalité. L’archéologie part à leur recherche dans un Moyen-Orient qui n’est plus aujourd’hui tel que les livres d’images ancestraux le représentaient. Pourquoi ne pas partir à leur recherche afin de les reconstituer en totalité ou partie en concevant une image numérique à partir des documents trouvés ou bien en construisant une maquette bricolée avec des matériaux divers (carton, terre, charbon, etc.)
avant de la photographier ?

Séneçons, Kilimandjaro

Dans cet imaginaire collectif où les Jardins suspendus de Babylone côtoyaient d’autres Merveilles du monde, contes et légendes occupaient des places de choix. Choisissons une époque ancienne, les temps actuels ou anticipons un futur plus ou moins lointain pour échafauder toutes sortes de propositions de Jardins suspendus sous toute latitude, sous l’eau ou dans les airs, sur d’autres planètes ou quelque part sur la Terre en y découvrant, entre autres, les séneçons géants rescapés des Temps préhistoriques poussant sur le Kilimandjaro.

Bosco vertical. Milan. Architecte : Stephano Boeri.DR

De nos jours, des jardins suspendus s’accrochent aux parois verticales d’immeubles avant-gardistes de métropoles et des architectes ébauchent des villes du futur croulant sous la verdure… Le paysage urbain se transforme, le besoin d’oxygène appelle la chlorophylle. Mettons-nous en quête de ces innovations, avant de partager notre point de vue.

Enclavés dans les villes ou dispersés en leurs banlieues, d’humbles jardins ouvriers et des jardins partagés offrent une alternative à ces gratte-ciel. Ces jardins horizontaux rejoignent les friches industrielles monumentales : comme elles, ils sont en attente de disparition. Ils sont Jardins suspendus. Tantôt la culture des sols nourrit une famille, tantôt leur déshérence indique une privation de ressources. Témoignons de leur vie discrète et néanmoins réelle !

Tout type de jardin développe des dimensions particulières au monde et au temps. Plus qu’ailleurs, les effets de la terre, de l’eau, de l’air, de la lumière, de l’ombre, du soleil et de la lune, de la chaleur et du froid, des saisons, de la nuit et du jour, de la vie s’y éprouvent… Plus qu’ailleurs, la Terre peut y être nourricière et consolatrice. Le jardin suscite la méditation au gré de fenêtres ouvertes sur d’autres horizons, de paysages composés avec soin, de bruit d’eau introduit pour attiser les sens… L’art des jardins multiplie les propositions des contrées volcaniques aux forêts tropicales. Explorons-les !

Comme tout jardin, les Jardins suspendus conçus pour La Grande Lessive® peuvent être peuplés d’êtres humains et d’animaux, de micro-organismes bien réels ou de créatures fantastiques, être soumis à la dormance des plantes, figés comme une sculpture ou en mouvement.

Les Jardins suspendus sur un fil existeront à flanc de feuilles de format A4. Ils seront minuscules en regard de la taille habituelle des jardins. Ils en seront la représentation, l’image (photographique, picturale, graphique, etc.) et, quelques fois, ils prendront vie pour de bon au moyen de végétaux et de minéraux.

Tous seront « suspendus » parce que l’image (la photographie, le dessin, la peinture, l’installation, etc.) aura arrêté leur développement et parce qu’ils sont hors d’atteinte : ils sont reconstitués par la mémoire, le fruit d’une lecture ou d’une vision dont l’imagination se sera emparée. Ils seront néanmoins visités du regard.

« Je sème un grain qui pourra produire un jour une moisson » disait Voltaire (1694-1778) dans le Traité sur la tolérance paru en 1763. Dans Candide, il conseillait en 1759 de « cultiver son jardin », c’est-à-dire le monde. La Grande Lessive® nous y engage aujourd’hui. Chacune de ses invitations est à lire de multiples façons en cherchant à faire résonner sa voix propre. Aucun jardin ne ressemble à un autre, chacun exhale un parfum différent ! Goûtons-les !

Travaux d’élèves :

 

Installation réalisée par les 6èmes D :

Vidéo

La Grande Lessive® modifiée : « Inventons notre histoire » (édition : Jeudi 15 octobre 2020)

 

Cet événement international d’art participatif rassemble les générations depuis 2006. Des fils tendus en extérieur facilitent l’exposition publique de réalisations individuelles de format A4 conçues à partir d’une invitation commune.

En effet, le dispositif La Grande Lessive® permet de respecter les gestes-barrière, tout en favorisant les pratiques artistiques et culturelles si malmenées depuis plusieurs mois au point de faire craindre leur disparition. La distanciation physique n’empêche pas de penser, témoigner, rêver, créer et éprouver le désir de vivre. Le dialogue entre des personnes de tous genres, âges, compétences et conditions sociales constitue une respiration vitale. En plein confinement, balcons et fenêtres avaient été utilisés, ils peuvent l’être à nouveau aujourd’hui. Les réseaux sociaux constituent également de précieux vecteurs pour relier des personnes et des collectifs. Il suffit d’associer au partage d’images ou de vidéos #LaGrandeLessive @Inventonsnotrehistoire!, ainsi que l’adresse du site https://www.lagrandelessive.net/

« Inventons notre histoire ! » est l’invitation à mettre en œuvre pour explorer ensemble la période actuelle.

Nul besoin d’être spécialiste des arts pour développer un point de vue sur les épreuves que nous traversons au moyen de la photographie, du dessin, de la peinture, du collage, du numérique, de la poésie visuelle…

Pour agir dans de brefs délais, nous vous proposons de vous intéresser en priorité aux effets du masque sur des visages. Il devient possible de jouer avec ce qui est montré ou caché, avec les couleurs, les motifs, les matières et les formes pour modifier notre apparence, de face et de profil.

L’accumulation de photographies, photomontages numériques ou non, d’autoportraits peints, de dessins préparatoires à la fabrication de masques farfelus, de croquis pour une mode par temps de crise, de dispositifs de science-fiction conçus pour survivre en milieu hostile, et bien d’autres propositions donneront matière à une Grande Lessive®.

Quel que soit notre âge, racontons à notre manière l’expérience unique que nous venons de vivre. Dans l’histoire de l’humanité, d’un pays, d’une ville, d’un quartier, d’une famille ou d’une personne, des traces resteront. Nous ne les maîtrisons pas toutes, mais nous vous proposons d’en partager certaines : celles collectées pour témoigner, celles imaginées pour rester créatifs…

Le projet n’est pas d’obtenir un récit commun. Il est de permettre d’en parler et d’en diversifier les approches pour explorer une infinité de regards portés sur un même événement, à la fois, planétaire et intime. Par son implantation internationale, et son dispositif simple et fédérateur, La Grande Lessive® constitue un outil très singulier pour le faire au moyen de fils tendus à travers places et rues, et de réalisations (dessins, peintures, photographies, collages, poésies visuelles, etc.) suspendues au moyen de pinces à linge.

La grande Lessive modifiée : « Fleurir ensemble » (édition : Jeudi 26 mars 2020)

C’est le printemps, on entend les oiseaux chanter, les arbres se parent de fleurs…
La Grande Lessive se transforme en dernière minute afin d’affronter l’épidémie de coronavirus en toute responsabilité, inventivité et fraternité. Les étendages collectifs étant impossibles, nous vous proposons d’investir fenêtres et balcons et de les « Fleurir ensemble ! ». Le confinement oblige des personnes de toutes générations à abandonner la plupart de leurs activités habituelles. Aidons-les à témoigner de leur vitalité en rompant l’isolement au moyen de pratiques artistiques.

(L’invitation « Un monde en kit » servira après le confinement au retour du collège, il faut faire ce travail et déposer une photo dans le « Dossier de rendu LG en Kit 200320 » de ta classe pour que je valide ta compétence.)

Maintenant, je te propose de réaliser un nouveau travail sur une feuille dessin.
Des réalisations de format A4 pourront représenter des fleurs au moyen du dessin, de la peinture, de la photographie, de créations numériques, de collages, etc. Vous pouvez également utiliser un ou plusieurs termes de la liste ci-dessous afin de définir votre propre cheminement : être florissant, éclore, épanouir, bourgeonner, boutonner, briller, croître, embellir, enjoliver, enrichir, faire florès, gagner, grandir, imager, orner, parer, pigmenter, réussir, s’épanouir, se développer, se former, se propager, tacheter, verdoyer…
Le 26 mars 2020, tous les travaux devront être rendus, le printemps commencera dans de nombreuses régions du monde. L’éclosion des fleurs en est l’une des manifestations. Le cycle des saisons s’accomplit d’un hémisphère à l’autre. Cette rotation rappelle celle des tambours de machine à laver, moins poétique que la symbolique de la fleur, mais aussi nécessaire en période d’épidémie !
Les fleurs poussent dans les conditions les plus rudes, et dans les lieux les plus inattendus.
La fleur incarne l’espoir, l’amour, la fragilité, la fertilité, l’attention à l’autre… Son choix n’est jamais anodin, la composition de bouquets non plus. Une forme de langage s’élabore à travers eux. En ces temps de confinement, dialoguer par leur entremise revient à retrouver et apprécier des modalités de communication trop souvent oubliées.
Il est également envisageable d’associer des fleurs véritables à sa représentation.
Essayons de « Fleurir ensemble! » ces jours qui s’annoncent sombres. Témoignons de notre inventivité et de notre fraternité. Faisons réseaux, rhizomes, en diffusant cette proposition dans notre immeuble, notre rue, notre quartier.

https://www.lagrandelessive.net/a-vos-fenetres/

À vos créations à accrocher sur une corde à linge ou sur une fenêtre !
Il faut déposer une photo du travail dans le « Dossier de rendu fleurir ensemble 260320 » de ta classe pour que je valide tes compétences.

Tous les élèves de toutes les classes, les parents et les membres du personnel du collège peuvent participer !

Travaux des élèves :

 

Prenez-soin de vous !

Mme CHEVROT – Mme MOUHIB

Merci à tous les membres du personnel du collège Jules MICHELET pour leurs participations.

 

La Grande Lessive® : « Un monde en kit » (édition du Jeudi 26 mars 2020) REPORTÉE !

CE TRAVAIL NE PEUT PAS ÊTRE EXPOSÉ POUR L’INSTANT

  • Chaque élève doit réaliser une production sur une feuille A4 sur le thème : « Un monde en kit  » qu’il doit déposer anonymement dans une boîte, tous les travaux seront accrochés sur une corde avec une pince à linge dans le patio « Art » .

L’invitation pour La Grande Lessive® du 26 mars 2020 est : « Un monde en kit »

« Un monde en kit » prolonge « Paysage du bord de Terre à l’instant ‘ T ’ » proposé en octobre dernier. L’intention est la même : explorer certaines de nos relations au monde.

Après le paysage qui demandait à adopter un point de vue sur la Terre à un moment précis, il y a à s’intéresser à un processus qui agit sur nos vies et impose des manières d’habiter, de se déplacer, de se vêtir, de s’alimenter, de travailler… et de penser !

  •  Il s’agit de repérer les kits ou les éléments préfabriqués qui influent sur l’apparence et l’esthétique de notre environnement, autant que sur nos modes de vie. 
  • Il est alors possible :

– de documenter leurs usages en prenant des photographies, en recopiant des plans de montage, etc.

d’imaginer des kits humoristiques, poétiques, artistiques, etc. en usant de la parodie ou d’autres procédés.

de proposer des alternatives… que nous vous laissons imaginer !

https://www.lagrandelessive.net/participer/pistes-de-travail/

Propositions d’élèves :

La Grande Lessive® : Qu’est-ce que c’est ?

  • La Grande Lessive® est une installation artistique éphémère faite par tous tout autour de la Terre, au moyen de réalisations plastiques de format A4 (dessins, peintures, images numériques, collages, poésies visuelles, etc.) conçues à partir d’une invitation commune, avant d’être suspendues à des fils tendus dans des espaces publics ou privés à l’aide de pinces à linge.
  • Ses objectifs sont la promotion de la pratique artistique, de l’éducation et de l’enseignement artistiques, le soutien à la création contemporaine et le développement du lien social.
  • Créé en 2006 par la plasticienne Joëlle Gonthier, cet événement qui a lieu deux fois par an, est rendu possible par un travail en équipe durant toute l’année.